En 2017, Leclerc affirmait dans ses publicités qu’un pharmacien était présent dans chacune de ses 256 parapharmacies. « Estimant que cette communication constituait une concurrence déloyale puisqu’elle était trompeuse, l’Union des groupements de pharmacies d’officine (UDGPO) avait entamé une procédure judiciaire et, constats d’huissiers à l’appui, avait démontré que 13% des parapharmacies n’employaient pas de pharmaciens diplômés ».
En 2019, le tribunal de commerce de Créteil concluait que le groupement d’achats des centres E. Leclerc (Galec) ne pouvait en effet pas en faire la promotion auprès des clients de ses supermarchés et l’avait condamné pour communication trompeuse et à modifier celle-ci.
Le Galec avait interjeté appel et la Cour d’appel de Paris vient de confirmer le jugement de première instance. Une décision dont se félicite Laurent Filoche : « nous avons réussi à démontrer que cette publicité était trompeuse et pouvait induire le consommateur en erreur. Leclerc a donc été condamné à verser 35.000 euros au titre de dommages et intérêts et de frais de procédure ». Une somme qu’il compte bien employer dans la défense de la profession, notamment dans la bataille engagée contre les plateformes de vente en ligne.
(Le Moniteur des Pharmacies, Le Quotidien du Pharmacien – 6 décembre 2021)