Ce que réserve la charte sur les ruptures de médicaments
L’Ordre national des pharmaciens et l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) ont été chargés par le ministre de la Santé et de la Prévention d’orchestrer la rédaction d’une charte à fournir sous deux semaines et à mettre en œuvre sans délai. Carine Wolf-Thal l’a confirmé hier au cours de la journée organisée par l’Ordre, cette charte sera communiquée mercredi 22 novembre au ministre Aurélien Rousseau. Cette charte pour lutter contre les ruptures et tensions d’approvisionnement, en cours de relecture par les différentes parties, concerne l’ensemble de la chaîne du médicament, de la production à la dispensation.
Comme l’a précisé Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) lors de son live du 17 novembre, les pharmaciens d’officine y seront engagés sur deux points : « faire preuve d’éthique dans les commandes passées aux laboratoires afin d’éviter des stocks trop importants et à ne pas faire de rétrocessions de médicaments remboursables ». « Il est prévu que chaque acteur diffuse largement la charte élaborée » a indiqué de son côté Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) au cours de son point presse du 17 novembre.
Source : LA REDACTION PHARM-ENEWS